Elles parlent...
elles parlent aux animaux
Carlotta
Carlotta
Denise
Denise
Khadîdja
Khadîdja

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Processus de production
mise en lecture publique
Pour aborder un tel texte, le comédien doit faire un long travail d’approche, d’apprivoisement, pour enfin restituer la parole de chacune de ces femmes.

La langue de l’auteur est brute- dans le sens qu’on dit d’un art qu’il est brut-.

S’y frotter nécessite un apprentissage comme celui qu’on ferait d’une langue étrangère…

Dans un premier temps il nous semble important de nous confronter à cette langue dans un espace de lectures publiques.

Celles ci devraient avoir lieu dès la rentrée 2007 et se poursuivre dans la saison.
création de la pièce
La production de la pièce est pour l’instant en recherche de partenaires.


Illustration Ronald Curchod
Une trilogie
trois soliloques
Toujours adressés à un animal.
trois femmes
Carlotta : ex artiste du Peuple que la chute du mur a reconverti en artiste de variété ; elle doit quelquefois revêtir le frac de Carlotto ce qui ne suffira pas à freiner sa déchéance. La scène est à Moscou, de nos jours.

Denise : ouvrière horlogère modèle qu’un licenciement économique amène à piller son usine ; la scène est à Besançon, de nos jours.

Khadîdja : costumière de théâtre qui, à sa naissance s’appelait Georges ; sa mère l’a élevée sous le nom de Georgette ; lors d’une journée d’émeute elle devient Khadîdja ; la scène est à Genève, de nos jours.
trois chants d'amour et de solitude
C’est ce qui fonde à les présenter en trilogie. Pourtant, ces trois soliloques peuvent se lire et se jouer indépendamment l’un de l’autre.

L'écriture
l'écriture
Les textes réunis sous le titre « Elles parlent aux animaux » se présentent comme une trilogie formée de soliloques mettant en jeu trois personnages de femmes.

Les héroïnes de ces histoires –une ancienne star de théâtre, une ouvrière d’usine, une costumière d’opéra- ont en commun de s’adresser à un partenaire du monde animal : successivement une petite chienne, un poisson rouge et un oiseau des îles.

Deux des textes sont en relation étroite avec l’univers du théâtre, le troisième s’ouvrant sur le monde du travail.

Les trois monologues entretiennent un rapport direct et complexe avec l’histoire européenne du vingtième siècle : de Moscou à Genève en passant par Besançon, le théâtre se déplace sur la carte de l’Europe d’après le chute du mur.

Avec ces trois textes Gilles-Souleymane Laubert nous entraîne dans un jeu de miroir où se font et se défont les apparences, produisant un théâtre imprévisible et vertigineux dans lequel, comme en une chambre d’écho, les voix débordent, dérapent, se croisent, s’embrasent et disparaissent.

Ces voix nous parlent de trois destins de femmes en prise avec l’histoire de leur vie et de leur temps : elles nous parlent avec une intensité implacable mais aussi avec une tendresse bouleversante : elles disent les rêves, les combats, les désillusions, les bonheurs de trois êtres marginalisés et rejetés par la société et qui pourtant s’acharnent à vivre avec l’énergie et la beauté du désespoir.

Trois histoires à la fois banales et exemplaires !

La mise en oeuvre
la mise en oeuvre
L’écriture de Gilles Laubert se caractérise notamment par le rythme et l’inventivité de la langue ; c’est une écriture vivante et< organique qui exige de l’acteur des qualités de virtuosité et de musicalité et une grande intensité dans l’expression du texte.

Le travail de réalisation sera assumé par un collectif composé de Gilles-Souleymane Laubert, auteur, metteur en scène et comédien, de Martine Paschoud, metteur en scène et comédienne, de Dominique Favre-Bulle, comédienne et de Gilles Lambert, scénographe.
Dominique Favre-Bulle interprètera un rôle, tandis que Martine Paschoud et Gilles-Souleymane Laubert interviendront en tant que comédien(ne) et metteur(e) en scène,
Gilles Lambert, le scénographe, élaborera le projet scénographique en relation étroite avec la progression du travail de répétitions.

Les interprètes et réalisateurs de ce projet ont déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises. Ils envisagent ce travail comme une étape essentielle dans leur démarche artistique, sachant que ce théâtre du dire exigera qu’ils sortent des chemins battus pour explorer de nouvelles formes de jeu.

Martine Paschoud, Gilles Laubert, Janvier 2007

Distribution
avec
Dominique FAVRE-BULLE [Carlotta]
Martine PASCHOUD [Denise]
Gilles-Souleymane LAUBERT [Khadîdja]
scénographie
Gilles LAMBERT
mise en lecture
Martine PASCHOUD & Gilles-Souleymane LAUBERT