FESTIVAL . Cinq créations
Dame Bâtie accouchera cette année de huit œuvres jamais vues ailleurs. Ces spectacles de théâtre et de danse feront du festival genevois, qui commencera le 1er septembre, un authentique lieu de création. Voilà un motif de fierté pour ses organisateurs et de curiosité pour le public de cette 24e édition.
Les artistes à soutenir sont, Loulou et son équipe, à l’origine de l’une des cinq créations théâtrales de l’affiche, avec Analphabête, écrit en collaboration avec Sylvain Selleger, le metteur en scène Gilles Laubert, qui créera Trafics amoureux d’Edwin Sanchez, Oskar Gomez Mata et sa Cie L’Alakran, aux prises avec le verbe et les personnages d’Ubu roi et d’Ubu sur la butte, Denis Guénoun et Hervé Loichemol réunis sous chapiteau à Ferney, et enfin Danielle Brazell, activiste lesbienne américaine inspirée par la hantise de l’abeille tueuse.
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Parmi les thèmes abordés, notons la rencontre explosive entre un prostitué mâle, un jeune loup à l’homosexualité refoulée et un ado mal dans sa peau [Trafics amoureux], un fait-divers authentique [les abeilles paniquantes de Bloom] et le souvenir lancinant de l’Algérie [Scène de Guénoun et Loichemol].
D’autres spectacles, des accueils ceux-là, complètent l’offre théâtrale. Danielle Brazell ajoute à son Bloom une œuvre antérieure, au titre éloquent, Tales from a Bitch Girl. Un métier, fort vieux lui aussi serviteur , est au centre de la production d’Olivier Cadiot, Ludovic Lagarde et Odile Duboc, Le colonel des zouaves.
 14.6.2000
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